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Des plans de conservation pour la flore menacée d'Île-de-France (mise en ligne le 4 Juillet 2016)Dans le cadre de sa stratégie de conservation de la flore menacée, le CBNBP a élaboré au cours des derniers mois des plans de conservation ciblés sur des espèces particulièrement menacées en Île-de-France, avec le soutien de la Région Île-de-France, de la Direction Régionale et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Energie, et du Département du Val d'Oise. Ces premières espèces ont fait l'objet d'une évaluation de l'état de conservation de l'ensemble de leurs stations, permettant d'établir l'état des menaces, afin de proposer une stratégie de conservation à long terme pour leur sauvegarde. Ces plans ont vocation à assurer la conservation des espèces à travers la proposition d'actions concrètes comme l'information aux propriétaires, la mise en place d'une gestion écologique, la récolte de graines, le renforcement de populations ou encore la communication. Ils ont également pour but de fédérer les différents acteurs institutionnels ou associatifs concernés par ces espèces. Un bilan annuel de réalisation des actions sera diffusé pour rendre compte de l'avancée de chaque plan. Les premières espèces bénéficiant d'un plan de conservation sont :
Pour plus d'information, contacter Clémence SALVAUDON. Catalogues régionaux de la flore vasculaire (mise en ligne le 27/06/2016)Le Conservatoire botanique national du Bassin parisien service du Muséum national d'Histoire naturelle met à la disposition de la communauté scientifique et naturaliste, les catalogues régionaux de la flore vasculaire pour l'ensemble de son territoire d'agrément avec leurs notices explicatives respectives en version pdf et tableur excel. Ces catalogues sont issus de la compilation des taxons présents dans la base de données Flora du CBNBP. A ce titre, le CBNBP en profite pour remercier vivement son réseau de collaborateurs et de partenaires pour la transmission de nombreuses observations qui ont alimenté Flora. La nomenclature des taxons suit le référentiel national TAXREF de l'INPN dans sa version 7. Les catalogues régionaux apportent de plus des informations complémentaires sur la rareté des taxons, leurs statuts de protection, de menace et d'indigénat notamment. Ils ont ainsi vocation à servir de référentiels pour l'évaluation patrimoniale de la flore sauvage. Ces publications sont évolutives et constituent un instantané de l'état des connaissances disponibles. Le CBNBP attachera une grande importance aux remarques de ses utilisateurs, afin que nous puissions améliorer leur pertinence et leur exactitude dans les prochaines mises à jour
![]() Sortie botanique en Île-de-France (mise en ligne le 5 mai 2016)A l'occasion des « inventaires éclairs », organisés par Natureparif, le Conservatoire botanique national du Bassin parisien vous propose une sortie botanique le samedi 11 juin. Cette sortie, ouverte à tous, s'adresse avant tout aux botanistes amateurs ou confirmés. Les prospections se dérouleront dans les environs de Provins, sur les communes de Chalautre-la-Grande et de Melz-sur-Seine (77). Au programme : des forêts alluviales et des coteaux calcaires. Nous vous attendrons directement sur place, à partir de 9h00 à la salle polyvalente de Chalautre-la-Grande (8 rue Presbytère, 77171 Chalautre-la-Grande). Merci de confirmer votre présence en vous inscrivant à cette adresse et de bien vouloir remplir les éléments suivants dans le formulaire:
Repas tiré du sac. Pour plus d'informations sur les inventaires éclairs, vous pouvez lire le compte-rendu de l'année 2015 : le compte-rendu de l'année 2015 Si vous souhaitez participer à d'autres inventaires naturalistes, consultez la page d'inscription. En espérant vous voir nombreux le 11 juin! ![]() Publication d'une monographie sur la Flore et végétation de l'étang de Saint-Quentin-en-Yvelines et de ses abords (G. Arnal, J. Anglade-Garnier) (mise en ligne le 21/01/2016)Dès les années 1840, l'étang de Saint-Quentin-en-Yvelines (autrefois appelé « étang de Trappes ») fut considéré comme un « haut lieu » pour la flore vasculaire en Ile-de-France. A cette époque, l'accès rapide depuis Paris par un nouveau moyen de transport, le chemin de fer, facilita les prospections naturalistes. Les principales espèces emblématiques de l'étang furent ainsi signalées durant la seconde moitié du 19e siècle. Après une période de relatif oubli, il faudra les investigations de Robert VIROT, commencées en 1935-36, mais surtout menées de 1948 à 1957 et publiées en 1958, pour que l'intérêt de la flore du site soit de nouveau mis en lumière. Les groupements végétaux commencent à être décrits dans cette publication (les premières disparitions d'espèces aussi !). Une trentaine d'années plus tard, en 1986, grâce à l'intérêt de l'avifaune et à l'opiniâtre détermination des ornithologues régionaux, la partie occidentale de l'étang est classée réserve naturelle nationale (87 hectares). Les botanistes ne furent pas totalement absents, à travers notamment les publications de Jacques MONTEGUT (1973), Jean-Patrick LEDUC (1976), Patricia BENJAMIN (1979), mais il faut reconnaître que c'est à partir de ce classement sur une base ornithologique que l'attention pour la flore du site fut relancée. L'étang de Saint-Quentin-en-Yvelines accueille de nos jours une quinzaine d'espèces de plantes qui ne possèdent que quelques autres stations très dispersées en Ile-de-France et dont certaines ont ici leurs plus importantes populations régionales (Bident radié, Elatine à six étamines, Potentille couchée, Potentille d'Angleterre). L'étang est même la seule station francilienne contemporaine connue du Plantain d'eau à feuilles de graminée et de la Laîche souchet. L'étang sert aussi de « source » dans la dispersion locale de certaines de ces espèces comme le Bident radié, que l'on trouve depuis 2009 dans les bassins de Bois d'Arcy (creusés en 1999) ou la Potentille couchée vue en 2000 dans un parc à Montigny-le-Bretonneux, lieux distants de moins de 2 kilomètres de l'étang. Sur le plan des habitats, l'étang de Saint-Quentin est connu pour ses vasières et ses roselières qui attirent les oiseaux et hébergent la plupart des plantes remarquables. Mais tout ceci ne doit pas faire oublier que, comme pour de nombreux plans d'eau d'Ile-de-France, la flore de l'étang de Saint-Quentin a défavorablement évolué, notamment à cause de :
C'est ainsi que, sur les 53 espèces patrimoniales (= protégées ou menacées selon la liste rouge régionale ou déterminantes ZNIEFF ou extrêmement rares ou très rares) signalées entre 1845 et 2015, 27 n'ont plus été observées entre 2001 et 2015. Néanmoins, la découverte récente (2012) du Callitriche tronqué ou la redécouverte, à l'occasion de la rédaction de ce livre, en 2013, de la Potentille d'Angleterre (précédente mention sur le site = 1958) sont encourageantes. Les nombreuses journées de prospections botaniques entre 2013 et 2015 sur l'étang et ses abords ont apporté une centaine d'espèces ou sous-espèces « nouvelles », passant à 497 le nombre observé depuis 2001 (soit un tiers de la flore francilienne) et à 554 le total historique sur la période 1845 – 2014. Les groupements végétaux ont également évolué. Le groupement à Scirpe à fruits larges décrit par VIROT comme colonisant les vases fines à peine exondées durant l'étiage estival et doué d'un puissant dynamisme a pourtant aujourd'hui disparu. Le groupement à Jonc des chaisiers régresse depuis 2000, tandis que le groupement à Massette à feuilles étroites progresse depuis trois décennies. En 1987, Antoine REILLE et Chantal BONNIN-LUQUOT écrivaient « on saura dans quelques années si c'est ou non une erreur que de créer une réserve naturelle en pleine ville ». Près de 30 ans plus tard, on sait que ce n'était pas une erreur. Certes, il a fallu clore cette réserve naturelle et y organiser la fréquentation par le public, mais cela a permis que l'avifaune y reste intéressante, justifiant le classement (2003) en zone NATURA 2000 au titre de la Directive européenne « Oiseaux ». La récente politique nationale de création d'aires protégées ouvre maintenant des perspectives pour intégrer cette réserve à un ensemble protégé plus vaste comprenant, au moins, les étangs de la chaîne Saint-Hubert / Hollande et l'étang des Noës, liés à celui de Saint-Quentin-en-Yvelines pour la qualité de l'eau et l'accueil des oiseaux migrateurs, comparables mais complémentaires par leurs flores et leurs habitats humides remarquables. ![]() Eric GUELLEC, nouveau Président de la FCBN (mise en ligne le 15/12/2015)Le 26 novembre dernier, le Conseil d'administration de la FCBN a élu son nouveau Président, Eric GUELLEC , qui succède à Pascale PAVY à la tête de la structure fédérative. Eric GUELLEC est administrateur de la FCBN depuis le 28 mai 2014 , date à laquelle il a été élu Président du CBN de Brest. Professeur des écoles spécialisé, il est, depuis mars 2014 , vice-président de l'intercommunalité « Brest Métropole » et conseiller municipal de la Ville de Brest. Lors du Conseil d'administration de la FCBN du 26 novembre , Eric GUELLEC a exprimé sa volonté de poursuivre les chantiers engagés par Pascale PAVY. A court terme , le principal chantier concerne la préfiguration de l'Agence française pour la biodiversité (AFB) , qui devrait fortement impacter l'organisation du réseau des CBN, tant au niveau national , avec le transfert envisagé de l'équipe salariée de la FCBN au sein de l'AFB, qu'au niveau local , avec une évolution possible des CBN, en lien avec la création d'agences régionales pour la biodiversité. Diffusion de la couche cartographique «VegIdF» et des résultats de la cartographie des végétations en Île-de-France (mise en ligne le 10/12/2015)Depuis 2006, le Conservatoire botanique national du Bassin parisien (CBNBP) a mis en œuvre un programme pluriannuel de cartographie des végétations soutenu par la Région Île-de-France, les départements de Seine-Saint-Denis, de Seine-et-Marne et par la Direction Régionale et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Energie (DRIEE) Île-de-France. Au terme de ce programme de grande envergure qui a nécessité neuf années de prospection, les données cartographiques recueillies sont maintenant disponibles sur le site Internet du CBNBP et diffusées sous la forme d'une couche cartographique «VegIdF» avec sa symbologie «VegIdF.qml» téléchargeable au 1 : 10 000 et de cartes à la maille. Une synthèse complète exposant de manière détaillée les objectifs généraux du programme, la méthodologie et les principaux résultats, est également disponible. La région Île-de-France devient ainsi la première région française à être dotée d'une carte complète des milieux naturels et semi-naturels à une échelle aussi précise. Après la diffusion du Synopsis phytosociologique des groupements végétaux d'Île-de-France , du référentiel phytosociologique régional et du Guide des végétations remarquables de la région Île-de-France Tome 1 et Tome 2 , les acteurs de la région ont maintenant à disposition toute une série d'outils pour évaluer et mieux prendre en compte les végétations et leur intérêt patrimonial et fonctionnel dans l'aménagement du territoire. Pour plus d'informations sur la cartographie des végétations d'Île-de-France...
Bilan des 7èmes Rencontres botaniques du Centre-Val de Loire (mise en ligne le 26/11/2015)Les présentations des interventions des 7èmes Rencontres botaniques du Centre-Val de Loire du 21 novembre dernier sont désormais disponibles en téléchargement.
Le CBNBP diffuse les référentiels phytosociologiques régionaux des végétations de son territoire d'agrément (mise en ligne le 19/11/2015)La mise en place d'un référentiel syntaxonomique pour le territoire d'agrément est un chantier important que le CBNBP a initié en 2011. La fonction primordiale d'un tel référentiel est de pouvoir structurer les données relatives aux végétations, données s'accumulant au fil des années avec les programmes de cartographie et de typologie phytosociologique réalisés. Il s'agit avant tout d'établir la liste de tous les syntaxons inventoriés sur le territoire, de les nommer de façon standardisée en application du code international de nomenclature phytosociologique (ICPN 3rd edition, Weber et al. 2000), et d'étudier leurs liens synonymiques ou hiérarchiques. Entre 2012 et 2014, plusieurs versions provisoires, non diffusées, ont vu le jour. Ces trois années d'utilisation interne ont permis de les tester, de les corriger et de les mettre à jour régulièrement, mais également d'enrichir l'information associée au référentiel syntaxonomique s. str., avec l'intégration des correspondances vers les classifications usuelles d'habitats (Corine Biotopes et directive Habitats dans un premier temps, EUNIS plus récemment), du caractère indicateur des syntaxons pour la détection des zones humides, ou encore la caractérisation patrimoniale des unités de végétations (actuellement uniquement disponible pour l'Île-de-France) Les référentiels phytosociologiques régionaux sont diffusés sous forme de fichiers Excel contenant la table du référentiel régional (un fichier par région). Chaque fichier est accompagné d'un document pdf éditant le synsystème régional des noms retenus. Dans cette version, le référencement des syntaxons s'arrête au niveau de l'association. Nous avons en effet choisi de concentrer le travail dans un premier temps sur ce niveau fondamental de la phytosociologie ; l'inventaire et le référencement des niveaux inférieurs (sous-associations, variantes) constituent un travail de grande ampleur qui sera mené progressivement dans les années à venir. Cette première version, si elle représente une réelle avancée dans la structuration de la connaissance phytosociologique régionale (et tout particulièrement pour l'échange et la collecte des données), présente des imperfections, nous en sommes conscients ; la connaissance phytosociologique est encore en pleine évolution, notamment sous l'impulsion du programme de déclinaison à l'association du prodrome de végétations de France (projet PVF2) et des travaux des conservatoires botaniques sur leur territoire d'agrément. C'est pourquoi nous prévoyons une mise à jour annuelle des référentiels régionaux. Elles permettront d'intégrer les corrections syntaxonomiques et nomenclaturales qui seront détectées, d'ajouter des syntaxons, de modifier les indices de présence et d'enrichir le référentiel sur d'autres aspects (module « patrimonialité régionale » notamment). Nous espérons néanmoins que cette première version servira dès à présent dans les travaux régionaux, mais aussi qu'elle constituera la base d'échange fructueux pour améliorer le référencement et, plus généralement, la connaissance phytosociologique du territoire. Pour toute remarque concernant les référentiels phytosociologiques régionaux, merci d'envoyer un mail à refphyto.cbnbp@mnhn.fr Quand les prairies s'invitent dans la cour d'école ! (mise en ligne le 02/07/2015)Observer, comparer, identifier et classer, voilà ce à quoi se sont attelés les élèves de CM2 de l'école Pierre et Marie Curie de Saint-Leu-la-Forêt (95), grâce à un travail entièrement consacré à la découverte de la diversité floristique de la prairie de leur cours de récréation. Ils ont élaboré une démarche scientifique rigoureuse à l'aide de placettes qu'ils ont suivi tout au long de l'année leur permettant de recenser pas moins de 108 espèces ! Le Conservatoire botanique national du Bassin parisien est allé à la rencontre de ces élèves curieux de nature pour conforter leurs identifications et les aider à mettre un nom sur les plantes les plus délicates à nommer. Ils ont ainsi pu se mettre dans la peau d'un botaniste en prenant en main une loupe de terrain, une clé d'identification simplifiée et même la loupe binoculaire ! Devant toute cette diversité floristique et au regard de la faune qui y est associée, les enfants ont pu se rendre compte de l'importance de préserver des secteurs en prairies. Dorénavant, le trèfle rampant et la carotte sauvage n'auront plus de secret pour ces naturalistes en herbe ! Herborisations et observations, au fil des saisons !
![]() Sorties botaniques "inventaire de la flore du Centre" (mise en ligne le 23/01/2015)Dans le cadre de l'Observatoire Régional de la Biodiversité de la région Centre, le Conservatoire botanique national du Bassin parisien s'associe au Conservatoire d'espaces naturels de la région Centre pour proposer trois sorties botaniques :
Sortie pour initiés mais ouverte à tous ! Plus d'informations en cliquant sur les liens. Vers la mise en place d'indicateurs flore et végétation au CBNBP (mise en ligne le 15/01/2015)Le Conservatoire botanique national du Bassin parisien (CBNBP) met à disposition de nouveaux indicateurs sur la flore et la végétation de son territoire d'agrément. Ces indicateurs, qui viennent enrichir l'Observatoire intégré de la flore et de la végétation du territoire d'agrément du CBNBP, ont pour but d'apporter un éclairage sur des thématiques variées en lien avec la flore et la végétation (aménagement du territoire, orientation des politiques de conservation/protection du milieu naturel, diffusion de l'information scientifique, vulgarisation). Ils complètent les outils d'interprétation et d'information existants (catalogues régionaux de la flore et des végétations, listes rouges…) déjà disponibles sur le site du CBNBP. Après 20 ans de prospection sur l'ensemble de son territoire d'agrément, le CBNBP dispose d'un volume de données conséquent (plus de 6 millions de données sur la flore sauvage) qui lui offre une vision actualisée de sa flore et de ses végétations. Cette information, régulièrement mise à jour, permet l'évaluation écologique et patrimoniale des espèces végétales et des sites naturels de son territoire d'exercice. L'Observatoire intégré de la flore et de la végétation du territoire d'agrément du CBNBP a notamment pour objet de produire et de diffuser des indicateurs basés sur l'exploitation de ces données complétées d'autres sources d'information, et d'alimenter les observatoires de la biodiversité mis en place par les partenaires institutionnels du Conservatoire. Les indicateurs développés par le CBNBP cherchent à répondre aux cinq questions clés identifiées par l'UICN pour structurer la construction d'observatoires territoriaux de la biodiversité. Ils s'inscrivent dans le modèle "forces motrices-pressions-état-impacts-réponses" (DPSIR). Ce cadre, largement utilisé au niveau international (CDB), européen (AEE), et national (ONB), définit des indicateurs qui analysent les interactions entre la société et l'environnement. Pour répondre à ces questions, le CBNBP cherche à dépasser les analyses centrées sur les espèces ou les végétations, et à mieux explorer ou généraliser les patrons de biodiversité d'un point de vue fonctionnel (par exemple via l'utilisation de traits biologiques des espèces et de descripteurs de végétations). Pour accéder facilement aux indicateurs, une nouvelle page web a été ajoutée (http://cbnbp.mnhn.fr/cbnbp/observatoire/indicateurs.jsp). Cette page comporte des fiches « Indicateurs » qui regroupent plusieurs indicateurs chiffrés ou cartographiques autour d'une même thématique. Plusieurs niveaux de lecture sont disponibles dans les fiches : un résumé en quelques chiffres clés ; des éléments plus détaillés mais accessibles d'un point de vue technique et scientifique (contexte et définition ; résultats ; ce que nous pouvons en dire) ; enfin, des détails beaucoup plus techniques sur la production et les caractéristiques des indicateurs pour un public plus averti. Les fiches sont mises à disposition au fur et à mesure du développement des indicateurs. Modification du territoire d'agrément du CBNBP : la Sarthe rattachée au territoire du CBN de Brest au 1er Janvier 2015 (mise en ligne le 12/01/2015)A l'occasion du renouvellement d'agrément des Conservatoires botaniques nationaux de Brest (CBNB) et du Bassin parisien (CBNBP), un transfert d'agrément du département de la Sarthe au profit du Conservatoire botanique national de Brest a été décidé afin d'assurer une meilleure cohérence avec les régions administratives (les quatre autres départements des Pays de la Loire faisant déjà partie du CBN de Brest). Ce changement de découpage des territoires d'agrément est effectif depuis le 1er janvier 2015. Les données que le Conservatoire botanique national du Bassin parisien a acquises pendant tout le temps où il a géré ce département ainsi que les différents documents qu'il a pu produire (catalogue départemental, bilans des observations…) restent accessibles sur le site Internet du CBNBP (http://cbnbp.mnhn.fr/cbnbp/index.jsp). Le département de la Sarthe dépend donc désormais de l'antenne « Pays de la Loire » du CBNB, basée à Nantes. Pour toutes questions relatives à la flore ou aux habitats naturels sur la Sarthe, nous vous invitons donc à contacter nos collègues du CBNB aux coordonnées suivantes : Antenne des Pays de la Loire 28 bis, rue Baboneau - 44 100 Nantes Tel : 02 40 69 70 55 ; Fax : 02 40 69 76 61 cbn.paysdeloire@cbnbrest.com Avec la collaboration du CBNBP, le CBNB mettra en œuvre dans les trois prochaines années, un plan d'action visant à assurer la continuité des missions des conservatoires botaniques nationaux en Sarthe. Il entreprendra très rapidement une démarche active auprès des botanistes sarthois, des partenaires institutionnels et techniques pour ouvrir des perspectives de collaboration. Le CBNBP profite de cette occasion pour remercier tous les organismes et les personnes avec lesquels il a travaillé pendant plus de 20 ans à la connaissance et à la conservation de la flore sauvage du département de la Sarthe pour leur collaboration fructueuse et la confiance accordée lors de ces années passées. Nous saluons tout particulièrement Gérard Hunault, fondateur de cette délégation qui joua un rôle pionnier au démarrage du CBNBP. Bon de commande du LIVRE ROUGE DES HABITATS NATURELS ET DES ESPECES MENACES DE LA REGION CENTRE (en ligne le 10/12/2014)Le Livre Rouge des habitats naturels et espèces menacés de la région Centre dresse un bilan objectif du degré de menace pesant sur les milieux et les espèces à l'échelle de notre territoire. De par les compétences mobilisées en région Centre pour établir ces listes rouges par groupe taxonomique, cet ouvrage sera sans nul doute la référence scientifique de l'état de la biodiversité régionale pour la décennie à venir. Ce projet est l'aboutissement de près de dix années de collaboration entre près de 215 naturalistes et scientifiques sous la coordination de Nature Centre et du Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien.
Pour la première fois, la démarche d'élaboration de Listes rouges régionales des espèces menacées de disparition va être appliquée à autant de groupes, soit près d'une vingtaine, pour une seule région :
L'ensemble de la flore vasculaire (ptéridophytes et spermaphytes) du Centre a été analysée par le Conservatoire botanique national du Bassin parisien (CBNBP), service scientifique du Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN), appuyé par un groupe d'experts régionaux. C'est ainsi plus 3 000 taxons dont principalement 1 546 espèces indigènes qui ont été soumis aux critères de l'UICN. Cette Liste rouge régionale de la flore vasculaire d'Île-de-France a permis d'établir que 67 espèces végétales (3 %) semblent avoir disparu de la région depuis le XIXème siècle et 353 autres (17 %) sont aujourd'hui menacées. Parmi celles-ci, 168 courent un risque majeur d'extinction (8 %) dans les prochaines années. Afin d'aider aussi à comprendre les menaces qui courent sur l'ensemble des groupes d'espèces, une liste rouge des habitats de la région Centre a également été établie. Ne pouvant être soumis aux critères UICN, les habitats ont fait l'objet d'une analyse spécifique validée par le Conseil scientifique régional du Patrimoine naturel. Ce sont ainsi 169 types de formations végétales qui ont été analysées et dont 50 se sont avérés menacées (30 %). Bon de commande du Livre rouge des habitats naturels et des espèces menaces de la région Centre : Ouvrir
Le contenu du Livre rouge peut être également consulté sur le site l'Observatoire régional de la Biodiversité : Le CBNBP fête ses 20 ans avec vous !Dans le cadre des 20 ans du CBNBP le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien organise cette année plusieurs sorties naturalistes dans les différents territoires de son agrément.
- Sortie "inventaire de la flore de la Sarthe" Deux sorties d'inventaire floristique sont prévues en partenariat avec la Société d'Etude et de Protection de l'Environnement Nord et Est Sarthe (SEPENES) :
http://www.sepenes.fr/pages/page_52drdv2dbotan.html - Sortie "inventaire de la flore du Centre" Dans le cadre de l'Observatoire Régional de la Biodiversité de la région Centre, le Conservatoire botanique national du Bassin parisien s'associe au Conservatoire d'espaces naturels de la région Centre et du Loir-et-Cher, avec la collaboration de Nature Centre, pour trois sorties botaniques ou naturalistes :
Un bel exemple de science participative : l'implantation expérimentale du Sisymbre couché (Sisymbrium supinum L.) sur les bords de Marne et sur les rives du Lac du Der.
Au titre des mesures compensatoires à l'extension d'une carrière de craie dans le département de la Marne, où le Sisymbre couché est présent (carrière de Couvrot), le Conservatoire botanique réalise, avec l'accord du MEEDDAT et avec l'aide du carrier CALCIA-ITALCEMENTI, une expérimentation d'introduction de populations de l'espèce dans un vaste complexe de zones humides, dans lequel le CBNBP espère voir l'espèce se pérenniser à la faveur de la création d'une métapopulation fonctionnelle. Ce complexe de zones humides comprend les rives du Lac du Der, les berges de la Marne entre Saint-Dizier et Vitry le François, ainsi que les nombreux trous d'eau de gravières du Perthois, toujours entre Saint-Dizier et Vitry le François. Les 20 et 21 février dernier, le CBNBP a ainsi procédé à l'introduction expérimentale du Sisymbre couché sur les rives du Der et sur les bords de Marne.
Au-delà de l'intérêt scientifique essentiel, entre autres pour la compréhension du fonctionnement des métapopulations, cette opération est aussi un formidable exemple de science participative puisque sa réussite est totalement dépendante de la mobilisation d'un vaste réseau d'acteurs : des carriers pour les gravières du Perthois (GSM, Morgagni-Zeimett), l'Institution Interdépartementale des Bassins-Réservoirs du Bassin de la Seine (IIBRBS) et l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) pour le Lac du Der, ainsi que le club de navigation des Pelles Chalonnaises de Châlons-en-Champagne pour les bords de Marne. C'est enfin un très bel exemple de développement durable puisque seule la participation active de ces acteurs permet l'acceptabilité et la pérennité des actions engagées en faveur de la protection de la biodiversité. Liens :
Remerciements particuliers…
Le Conservatoire botanique tient à remercier chaleureusement l'équipe du Club des Pelles Chalonnaises qui a donné gratuitement de son temps pour participer à l'implantation du Sisymbre sur les bords de Marne, le 21 février 2009. Inventaires floristiques sur les emprises RTEDans le cadre d'un partenariat avec Réseau Transport d'Electricité (RTE) et la région Ile-de-France, le Conservatoire botanique national du Bassin parisien réalise un inventaire de la végétation sous les lignes à haute et très haute tension en Ile-de-France. Ce partenariat a pour objectifs :
Les premiers résultats témoignent d'une importante richesse floristique (plus de 450 espèces végétales ont pour l'instant été observées sur ces emprises, la flore francilienne étant de 1500 espèces environ) ainsi que d'une grande diversité de milieux rencontrés. On note aussi la présence d'un certain nombre d'espèces d'intérêt patrimonial comme :
Ces résultats soulignent l'intérêt que ces emprises peuvent représenter pour préserver la flore francilienne. En effet, la gestion régulière de la végétation pratiquée par RTE sous les lignes électriques permet de maintenir un milieu ouvert, en particulier quand les ouvrages traversent des zones forestières. Un grand nombre d'espèces de lisières (en régression dans la région) y trouvent ainsi un milieu de substitution pour se développer. Ces emprises peuvent aussi assurer une certaine connectivité fonctionnelle entre les espaces naturels et s'intègrent à plus grande échelle dans le réseau écologique régional. Les prochaines années de prospections devraient permettre de poursuivre ces inventaires sur l'ensemble du territoire de la Région et d'affiner le rôle de ces emprises dans la constitution de continuités écologiques. Consulter les articles de presse parus :Télécharger le dossier de presse Les élèves visitent le CBNBP…
Ils ont aussi pu voir la collection de pieds de Sabline qu'ils vont réintroduire dans la nature et ont pu visiter la banque de semences du CBNBP. L'après-midi, la classe a été reçue en "accueil VIP" par MME. Gaud MOREL du Muséum national d'Histoire naturelle, pour une visite guidée de la Grande Galerie de l'Evolution. Cette journée de visite et de travaux pratiques constitue une étape essentielle dans le projet pédagogique qui vise à sensibiliser ces élèves à l'intérêt de conserver dans un bon état les milieux naturels et les espèces qu'ils abritent. La réintroduction de la Sabline finalisera ce projet sur lequel le CBNBP travaille depuis plus de 10 ans… Liens :
monjtquotidien.com Télécharger le dossier de presse Présentation officielle de l'Atlas de la Flore sauvage de Bourgogne
Le Conseil Régional de Bourgogne a accueilli dans la salle des commissions les 80 personnes venues assister à la restitution des grands résultat de l'inventaire. Le public était très varié : élus, bénévoles ayant participé aux inventaires, associatifs, membres de structures impliquées dans l'environnement en Bourgogne, administrations… Après une allocution de Pierre Terrier, élu en charge de l'environnement au Conseil Régional, et de Hugues Dollat, Directeur de l'environnement de Bourgogne, une présentation de l'historique du projet et de ses principaux résultats a été faite par Olivier Bardet, responsable de la délégation du Conservatoire et co-auteur de l'ouvrage. Deux interventions on suivi, l'une de Jean-Claude Nouallet, élu du PNR du Morvan, et de Stéphane Lebreton, technicien au Conseil Général de la Nièvre, qui ont toutes deux mis en avant les utilisations des données de l'inventaire dans leur collectivité et l'intérêt des programmes développés aujourd'hui par le Conservatoire en Bourgogne (études des habitats, Observatoire de la Flore de Bourgogne...). Parution de l'Atlas de la flore sauvage de BourgogneAuteurs : Olivier Bardet, Eric Fedoroff, Gaël Causse et Jacques Moret
L'Atlas de la flore sauvage de Bourgogne est issu de la synthèse de deux siècles de littérature botanique, de plus de 30 ans de données valorisées par des bénévoles et de six années de prospections intensives par quatres botanistes du CBN.
La partie « espèces » est séparée en trois, avec un regroupement par thématique : espèces protégées / menacées en France, espèces envahissantes en Bourgogne puis toutes les autres espèces classées par ordre alphabétique.
Ouvrage en couleur de 754 pages ; Le devenir d'une plante menacée de disparition pris en mains par des élèves de CM2…
La Sabline à grandes fleurs est une plante montagnarde, dont les deux seules populations de plaine sont protégées par la loi mais en voie d'extinction, en forêt de Fontainebleau (Seine-et-Marne). Connue dans cette forêt depuis 1698, il ne reste aujourd'hui plus que deux pieds de cette espèce. Retrouvez les articles parus dans :
Présence d'espèces végétales hautement allergisantes dans le département de la Marne (51)
Après la destruction des habitats, l'irruption d'espèces envahissantes (xénophytes) dans les écosystèmes est considérée comme la seconde cause de perte de biodiversité à l'échelle mondiale. Bien au delà certaines d'entre elles peuvent être à l'origine de sérieux problèmes de santé publique, c'est le cas de l'Ambroisie (Ambrosia artemisiifolia) et de la Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum).
C'est fortuitement que quelques pieds de Berce du Caucase ont été découvert en juin 2008 disséminés au sein des marais de la Somme-Soude au centre du département de la Marne (51). Toutefois, celle-ci ne fleurit que la 3ème ou 4ème année après la germination. De ce fait, elle peut aisément passer inaperçue et se propager sans être vue. Le problème s'accentue quant on sait que chaque individu dont la fructification intervient en automne peut produire plus de 10.000 graines dispersées par le vent et surtout par les cours d'eau. En ce qui concerne l'Ambroisie, son pollen provoque chez de nombreuses personnes des réactions allergiques (rhinite, conjonctivite, trachéite…) auxquelles 6 à 12 % de la population est sensible. Ces allergies apparaissent de manière tardives et sur une longue période en commençant vers la mi-août et en se prolongeant jusqu'en octobre.
La découverte, lors de prospections d'inventaires communaux, de plusieurs milliers de pieds en août 2007 sur une commune proche de l'agglomération rémoise a permis de mettre en évidence la présence de populations d'espèces à problème peu connues du grand public. Ces exemples mettent en exergue que la détection et le suivi de ces espèces constituent des éléments stratégiques qui contribuent activement à une lutte efficace contre ces éléments indésirables. Leur contrôle, enjeux de santé publique, s'insère dans le cadre d'une politique de proximité et de prévention impliquant une large concertation. L'efficacité des actions préventives et curatives dépend en effet directement de la mobilisation et de la coopération d'une multitude d'acteurs publics et privés aussi bien au plan individuel que collectif. Pour signaler la présence de la plante ou pour plus d'information contacter le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien.
La délégation Centre déménage
Depuis sa création en septembre 1999, la délégation Centre est hébergée
sur le site de la DIREN Centre. En 2007, la DIREN Centre s'est agrandie
et s'est dotée d'une extension afin de pouvoir réunir dans le même
bâtiment des services et établissements travaillant sur les milieux
naturels et la biodiversité. Première vendange au Conservatoire botanique
Mère de la vigne cultivée (Vitis vinifera L. subsp. vinifera), la vigne sauvage (Vitis vinifera L. subsp. sylvestris (C.C.Gmel.) Hegi) est une espèce lianescente dioïque (pieds mâles et femelles séparés), caractéristique des forêts alluviales
où elle accompagne l'Orme lisse (Ulmus laevis Pall.). Raphaël MASINI et Gilles GARCIA
La Forêt de Cussangy et le rossolis à feuilles rondes (petite plante carnivore)
Le rossolis à feuilles rondes (Drosera rotundifolia) est une petite plante carnivore autrefois connue d'une seule localité dans l'Aube, disparue vers la fin du dix-neuvième siècle. La plus vieille carotte du Monde !
La culture in vitro des tissus de plantes fait maintenant partie des techniques routinières de la biotechnologie végétale.
La faisabilité de la culture des tissus végétauxL'un des principaux acteurs de cette recherche fut Roger-Jean Gautheret.
Devenu professeur titulaire à la Faculté des Sciences de Paris, Roger-Jean Gautheret y créa le laboratoire d'Histophysiologie végétale dont l'activité était totalement axée sur l'étude des tissus cultivés in vitro. La souche initiale de tissus de carotte y fut précieusement entretenue et des souches de nombreuses autres espèces y virent le jour.
Au début des années 1990, les moyens budgétaires réduits de la Station imposant des restrictions, la difficile décision de cesser l'entretien de la majorité des souches de tissus dut être prise. Une seule des souches de Roger-Jean Gautheret fut conservée, celle de carotte, dont l'intérêt historique et patrimonial n'avait pas échappé à Gérard Hunault qui avait succédé à Roland Leroux à la tête de la Station. Entretenus depuis l'origine sur le milieu initialement défini par Roger-Jean Gautheret, les tissus avaient toutefois tendance à péricliter, ce qui était peut-être le signe d'une dérive génétique. Références
Sur la trace des botanistes du XIXème siècle En février 1999, M. Marcel BOURNERIAS transmettait au CBNBP
des cahiers de terrain d'anciens botanistes parisiens (MM. BIMONT,
GUINET, de VERGNES), allant des années 1895 à 1950 environ. Nom : Sisymbrella aspera (Cresson rude)
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