Dernière mise à jour des données : 27 Février 2022

Espèce végétale

Cuscuta europaea L., 1753

Grande cuscute, Cuscute d?Europe

Cette espèce bénéficie d'un statut réglementaire ou patrimonial sur tout ou partie du territoire d'agrément du CBNBP et de la Sarthe

(, Equisetopsida)

 
Statut d'indigénat sur le territoire d'agrément : Indigène

Citation de cette fiche : A. LOMBARD, décembre 2000. Cuscuta europaea L., 1753. In Muséum national d'Histoire naturelle [Ed]. 2006. Conservatoire botanique national du Bassin parisien, site Web. http://www.mnhn.fr/cbnbp.

© MNHN-CBNBP  O. BARDET
© MNHN-CBNBP O. BARDET

Caractères diagnostiques :

Plante annuelle, parasite ; tiges de 30 à 120 cm de longueur, jaunâtres, verdâtres ou rougeâtres, très ramifiées, relativement épaisses (jusqu'à 1 mm), dépourvue de feuilles. Fleurs blanc-rosé de 2 à 3 mm de longueur, généralement tétramères, réunies en glomérules de 10 à 15 mm de largeur, chacun muni d'une bractée à la base ; calice obconique, charnu, à lobes égalant la moitié de la corolle ; corolle campanulée, à lobes ovales, non cucullés, presque aussi longs que le tube et légèrement étalés ; écailles infrastaminales courtes, minces, habituellement bifides, appliquées contre le tube, mais ne le fermant pas ; étamines incluses ; styles plus courts que l'ovaire, divergents ; stigmates filiformes. Fruit = pyxide globuleuse, conique ou pyriforme, deux fois plus longue que le calice. Floraison de juin à août.

Confusions possibles :

La détermination des espèces appartenant au genre Cuscuta est généralement difficile.

Caractères biologiques :

Cette Cuscute parasite le plus souvent Urtica dioica, mais aussi parfois les genres Humulus, Calystegia, Salix, Artemisia, Tanacetum, Galium.

Aspects des populations sociabilité :

C'est une espèce parasite dont la dissémination est aléatoire (nécessité de présence de la plante hôte, autonomie faible de la plantule), elle peut cependant se développer rapidement sur une localité.

Caractères écologiques :

Bords de cours d'eau, se rencontrait souvent autrefois en forêt. Elle a été observée jusqu'à 2000 m d'altitude.

Habitats concernés :

Convolvulion sepii, Berberidion vulgaris, Salicion albae.

Répartition géographique :

C'est une plante eurasiatique ; elle a été introduite, notamment en Amérique du Nord. Elle est dispersée dans une grande partie de la France, en dehors de la Bretagne, du littoral de la mer du nord et de la Manche.

Etat des populations :

L'espèce est en régression dans toute la France, elle ne se rencontre plus qu'en bord de cours d'eau, bien qu'elle ne semble pas souffrir de la rudéralisation.

Menaces potentielles :

C'est une espèce menacée principalement par l'artificialisation des berges.

Bibliographie :

- ABBAYES (des) H., CLAUSTRES G., CORILLION R., DUPONT P., 1971. Flore et végétation du Massif armoricain - Tome 1 : flore vasculaire. Presses Universitaires de Bretagne, Saint-Brieuc. LXXV + 1226 p.
- ARNAL G., 1996. Les Plantes protégées d'Ile-de-France. Collection Parthénope - Editions Biotope, Paris. 349 p.
- BONNIER G., réédition 1990. La grande flore en couleurs de Gaston Bonnier. France, Suisse, Belgique et pays voisins. 4 tomes. Editions Belin, Paris. 1401 p.
- CORILLION R., 1982. Flore et végétation de la Vallée de la Loire (cours occidental : de l'Orléanais à l'estuaire). Tome 1 : Textes. Imprimerie JOUVE, Paris. 736 p.
- HULTEN E., FRIES M., 1986. Atlas of North European vascular plants : north of the Tropic of Cancer. 1 atlas, 3 volumes. Koeltz Scientific Books, Königstein, Federal Republic of Germany.
- LAMBINON J., DELVOSALLE L., DUVIGNEAUD J., 1973, cinquième édition 2004. Nouvelle flore de la Belgique, du Grand-Duché du Luxembourg, du nord de la France et des régions voisines. Editions du Patrimoine du Jardin botanique national de Belgique, Meise. CXXX + 1167 p.

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