Dernière mise à jour des données : 27 Février 2022

Espèce végétale

Callitriche brutia Petagna, 1787

Callitriche pédonculé

Cette espèce bénéficie d'un statut réglementaire ou patrimonial sur tout ou partie du territoire d'agrément du CBNBP et de la Sarthe

(, Equisetopsida)

 
Statut d'indigénat sur le territoire d'agrément : Indigène

Citation de cette fiche : A. LOMBARD, novembre 2002. Callitriche brutia Petagna, 1787. In Muséum national d'Histoire naturelle [Ed]. 2006. Conservatoire botanique national du Bassin parisien, site Web. http://www.mnhn.fr/cbnbp.

© G. ARNAL
© G. ARNAL

Caractères diagnostiques :

Plante aquatique généralement annuelle, à tige grêle, de 10 à 60 cm de longueur. Feuilles submergées étroitement linéaires, plus ou moins rigides, uninervées, à sommet non dilaté, échancré à 2 pointes souvent asymétriques, non convergentes en tenaille ; feuilles flottantes en petite rosette, ovales-spatulées, trinervées, peu ou non échancrées à l'apex. Fruit pédonculé (pédoncule pouvant atteindre 1 cm de longueur chez les formes exondées ou les supérieurs parfois sessiles dans les formes aquatiques), de 1 à 1,4 mm de longueur et 1 à 1,2 mm de largeur, elliptique à suborbiculaire, à coque carénée, nettement ailée ; stigmates persistants, appliqués sur le fruit. Floraison d'avril à octobre.

Confusions possibles :

La détermination des Callitriche est, de façon générale, particulièrement délicate.

Caractères biologiques :

Hydrothérophyte ou hélophyte.

Aspects des populations sociabilité :

Peut constituer des populations importantes suite à une reproduction végétative active.

Caractères écologiques :

Eaux stagnantes, mares peu profondes, fossés, sols exondés.

Habitats concernés :

Callitricho-Batrachion, Nanocyperion flavescentis.

Répartition géographique :

C'est une plante d'Europe occidentale et méridionale. En France, elle est surtout montagnarde, mais est disséminée dans presque tout le pays.

Etat des populations :

Semble être en régression, mais reste surtout mal connue.

Menaces potentielles :

Probablement principalement victime de la dégradation de ses milieux.

Bibliographie :

- ABBAYES (des) H., CLAUSTRES G., CORILLION R., DUPONT P., 1971. Flore et végétation du Massif armoricain - Tome 1 : flore vasculaire. Presses Universitaires de Bretagne, Saint-Brieuc. LXXV + 1226 p.
- GRENIER E., 1992. Flore d'Auvergne. Société linéenne de Lyon. 655 p.
- LAMBINON J., DELVOSALLE L., DUVIGNEAUD J., 1973, cinquième édition 2004. Nouvelle flore de la Belgique, du Grand-Duché du Luxembourg, du nord de la France et des régions voisines. Editions du Patrimoine du Jardin botanique national de Belgique, Meise. CXXX + 1167 p.

  Contacts  |   Mentions légales  | © CBN du Bassin parisien 2024