Citation de cette fiche : A. LOMBARD,
février 2002. Stachys annua (L.) L., 1763. In Muséum national
d'Histoire naturelle [Ed]. 2006. Conservatoire botanique
national du Bassin parisien, site Web. http://www.mnhn.fr/cbnbp.
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© MNHN-CBNBP R. DUPRE
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Caractères diagnostiques :
Plante annuelle ou pérennante, de 8 à 40 cm de hauteur, inodore, à racine pivotante grêle donnant une seule tige rameuse ; tige finement pubescente, à poils réfléchis ; feuilles pétiolées, oblongues-lancéolées, crénelé ou dentées et glabrescentes. Feuilles bractéales aiguës, subsessiles.
Inflorescence en verticilles de 3 à 6 fleurs ; bractéoles linéaires, très petites ; fleurs blanc-jaunâtre, calice pubescent, tubuleux en cloche, à 5 dents arquées, lancéolées, en alène, terminées en une pointe brièvement ciliée d'environ 1 mm de longueur ; dents du calice de moitié plus courtes que le tube ; corolle mesurant le double du calice, à lèvre supérieure entière, crénelée, munie d'un anneau de poils transversal.
Floraison de juin à octobre.
Confusions possibles :
Stachys annua est proche de S. recta.
Caractères biologiques :
Thérophyte.
Aspects des populations sociabilité :
Caractères écologiques :
Se rencontre dans les cultures, friches et jachères, sur les talus, les voies ferrées ; de préférence sur sols calcaires. Ne s'éléve pas au dessus de 1300 m d'altitude.
Stachys annua se rencontre souvent dans les chaumes (post-messicole).
Habitats concernés :
Moissons sur sols calcaires (Caucalidion lappulae ; Ploygono-chenopodietalia), pelouses calcicoles sableuses (Koelerion albescentis).
Répartition géographique :
L'Epiaire annuelle est présente en Europe, Asie Mineure et dans le Caucase.
En France, elle est assez bien disséminée, mais rare à absente des régions siliceuses.
Etat des populations :
C'est une espèce en régression dans une grande partie de la France ; elle se maintient cependant assez bien par endroits (Jura, Alpes, Massif-Central).
Menaces potentielles :
De même que de nombreuses autres plantes messicoles, Stachys annua est victime de la modernisation et de l'intensification des pratiques agricoles.
Bibliographie :
- ABBAYES (des) H., CLAUSTRES G., CORILLION R., DUPONT P., 1971. Flore et végétation du Massif armoricain - Tome 1 : flore vasculaire. Presses Universitaires de Bretagne, Saint-Brieuc. LXXV + 1226 p.
- ABOUCAYA A., JAUZEIN P., VINCIGUERRA L., VIREVAIRE M., 2000. Plan national d'action pour la conservation des plantes messicoles. Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement - Conservatoire botanique national méditerranéen de Porquerolles, Conservatoire botanique national de Gap-Charance, Conservatoire botanique national du bassin parisien.
- BONNIER G., réédition 1990. La grande flore en couleurs de Gaston Bonnier. France, Suisse, Belgique et pays voisins. 4 tomes. Editions Belin, Paris. 1401 p.
- JAUZEIN P., 1995. Flore des champs cultivés. INRA Editions/SOPRA, Paris et Vélizy-Villacoublay. 898 p.
- LAMBINON J., DELVOSALLE L., DUVIGNEAUD J., 1973, cinquième édition 2004. Nouvelle flore de la Belgique, du Grand-Duché du Luxembourg, du nord de la France et des régions voisines. Editions du Patrimoine du Jardin botanique national de Belgique, Meise. CXXX + 1167 p.
