Dernière mise à jour des données : 27 Février 2022

Espèce végétale

Sparganium natans L., 1753

Rubanier nain

(, Equisetopsida)

 
Statut d'indigénat sur le territoire d'agrément : Nouveau - A définir

Citation de cette fiche : A. LOMBARD, G. ARNAL, février 2001. Sparganium natans L., 1753. In Muséum national d'Histoire naturelle [Ed]. 2006. Conservatoire botanique national du Bassin parisien, site Web. http://www.mnhn.fr/cbnbp.

© MNHN-CBNBP  J. MORET
© MNHN-CBNBP J. MORET

Caractères diagnostiques :

Plante vivace de 10 à 50 cm de hauteur, à tige simple, flottante ou dressée ; feuilles non carénées, généralement flottantes, de 2 à 6 mm de largeur, étalées et translucides ; limbe ayant les deux faces planes, non ou à peine dilaté à la base. Capitules peu nombreux, disposés en épis lâches ; capitule mâle unique, terminal (rarement au nombre de 2) ; les femelles au nombre de 2 à 3, sessiles ou subsessiles à l'aisselle de la bractée ; bractée soutenant le capitule femelle inférieur, longue de 10 à 50 cm, environ deux fois plus longue que l'inflorescence ; capitule terminal mâle (généralement unique) ; fruit sessile, un peu fusiforme, terminé en bec court et brièvement rétréci aux deux estrémités. Floraison de juin à août.

Confusions possibles :

Ce Rubanier se distingue assez facilement des autres espèces du même genre par son aspect général et la présence d'une tige non ramifiée ; cependant, l'étude de la morphologie des feuilles et des bractées est nécessaire.

Caractères biologiques :

Hydrohémicryptophyte.

Aspects des populations sociabilité :

La multiplication végétative, assurée par la ramification des zhizomes, joue un rôle important dans le développement des populations.

Caractères écologiques :

Mares, fossés, eaux oligotrophes, tourbières et landes tourbeuses. Cette espèce a été observé jusqu'à 1000 m d'altitude.

Habitats concernés :

Sphagno-Utricularion, Magnocaricion elatae. Dans les eaux oligotrophes à mésotrophes.

Répartition géographique :

S. minimum est une plante circumboréale, présente dans presque toute l'Europe, dans le nord-est de l'Asie et en Amérique du Nord. Elle se rencontrait autrefois dans presque toute la France (en dehors de la région méditerranéenne) ; aujourd'hui elle semble être limitée à une partie du nord et de l'est du pays, au Nord des Alpes et du Massif Central, ponctuellement dans les Pyrénées et en Corse.

Etat des populations :

Cette espèce semble globalement être en régression.

Menaces potentielles :

Le Rubanier nain est victime de la dégradation des zones humides et surtout de l'eutrophisation des eaux.

Bibliographie :

- ABBAYES (des) H., CLAUSTRES G., CORILLION R., DUPONT P., 1971. Flore et végétation du Massif armoricain - Tome 1 : flore vasculaire. Presses Universitaires de Bretagne, Saint-Brieuc. LXXV + 1226 p.
- ARNAL G., 1996. Les Plantes protégées d'Ile-de-France. Collection Parthénope - Editions Biotope, Paris. 349 p.
- BONNIER G., réédition 1990. La grande flore en couleurs de Gaston Bonnier. France, Suisse, Belgique et pays voisins. 4 tomes. Editions Belin, Paris. 1401 p.
- LAMBINON J., DELVOSALLE L., DUVIGNEAUD J., 1973, cinquième édition 2004. Nouvelle flore de la Belgique, du Grand-Duché du Luxembourg, du nord de la France et des régions voisines. Editions du Patrimoine du Jardin botanique national de Belgique, Meise. CXXX + 1167 p.
- NETIEN G., 1993. Flore Lyonnaise. Société Linéenne de Lyon. 623 p.

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