Citation de cette fiche : A. LOMBARD/G.ARNAL,
novembre 2001. Coronilla minima L., 1756. In Muséum national
d'Histoire naturelle [Ed]. 2006. Conservatoire botanique
national du Bassin parisien, site Web. http://www.mnhn.fr/cbnbp.
|
© MNHN-CBNBP J. MORET
|
Caractères diagnostiques :
Plante vivace de 5 à 25 cm de hauteur, glabre, à tiges sous-ligneuses, couchées et diffuses. Feuilles imparipennées de 5 à 9 folioles obovales, épaisses, plus ou moins glauques ; les 2 folioles inférieures sont situées très proches de la tige ; stipules soudées en une lame ne dépassant pas 1 mm de longueur.
Fleurs de 5 à 7 mm de longueur, groupées en forme d'ombelles par 2 à 10 au sommet de pédoncules dépassant nettement la feuille ; calice à lèvre supérieure entière et tronquée, ne dépassant pas le pédoncule de la fleur. Fruits = gousses pendantes, constituées de 2 à 5 articles, à 4 angles obtus.
Floraison de avril à septembre.
Confusions possibles :
Peut se confondre à l'état stérile avec d'autres Coronilles et avec Hyppocrepis comosa L. qui a des feuilles un peu velues et longuement pétiolées.
Caractères biologiques :
Chaméphyte.
Aspects des populations sociabilité :
C'est une plante parfois cultivée dans les jardins.
Cette espèce se multiplie par bourgeonnement des tiges souterraines.
Caractères écologiques :
Coteaux secs et pentes arides, parfois dans les sous-bois thermophiles de pins et sur les graviers.
Habitats concernés :
Plante de rocailles et de pelouses arides, sur substrat calcaire ou sur craie (Xérobromion erecti).
Répartition géographique :
Espèce subméditerranéenne, présente en France, Espagne, Suisse, Italie et en Afrique du Nord.
Elle est répartie dans une grande partie de la France, principalement dans le sud et le sud-est où elle peut être abondante ; elle est absente du Nord, de la Picardie, des Ardennes et de la Bretagne ; enfin, en Lorraine, il n'existe que quelques rares stations dans la Meuse.
Etat des populations :
Espèce encore assez bien répartie en France et assez stable.
Menaces potentielles :
C. minima est sensible dans la limite nord de sa répartition, notamment en Ile-de-France et Lorraine, où elle est généralement victime de la stabilisation des milieux pionniers.
Bibliographie :
- BONNIER G., réédition 1990. La grande flore en couleurs de Gaston Bonnier. France, Suisse, Belgique et pays voisins. 4 tomes. Editions Belin, Paris. 1401 p.
- BOURNERIAS M., ARNAL G., BOCK C., 2001. Guide des groupements végétaux de la région parisienne. Nouvelle édition illustrée. Editions Belin, Paris. 640 p.
- GRENIER E., 1992. Flore d'Auvergne. Société linéenne de Lyon. 655 p.
- LAMBINON J., DELVOSALLE L., DUVIGNEAUD J., 1973, cinquième édition 2004. Nouvelle flore de la Belgique, du Grand-Duché du Luxembourg, du nord de la France et des régions voisines. Editions du Patrimoine du Jardin botanique national de Belgique, Meise. CXXX + 1167 p.
- NETIEN G., 1993. Flore Lyonnaise. Société Linéenne de Lyon. 623 p.