Citation de cette fiche : M. DESCHAMPS,
Août 2007. Viola persicifolia Schreb., 1771. In Muséum national
d'Histoire naturelle [Ed]. 2006. Conservatoire botanique
national du Bassin parisien, site Web. http://www.mnhn.fr/cbnbp.
Caractères diagnostiques :
Plante vivace de 10-25 cm, à tige dressée, glabre. Feuilles caulinaires oblongues-lancéolées, 2-5 fois aussi longues que larges, tronquées à la base, vert clair ; pétiole étroitement ailé ; stipules des feuilles moyennes atteignant au maximum la demi-longueur du pétiole. Fleurs de 1-1,5 cm, lilas clair à blanches à nervures violacées, glabres ; pétale inférieure long de 10-16 mm y compris l’éperon ; éperon très court, droit, blanc verdâtre ; sépales aigus, glabres. Fruit = capsule pointue, glabre.
Floraison de juin à juillet.
Confusions possibles :
Il existe un risque de confusion avec d’autres violettes à feuilles ovales, en forme de coeur renversé tels que V. elatior, V. pumila et certaines sous-espèces de V. canina. La forme et la taille des stipules sont alors des critères importants pour la détermination.
Caractères biologiques :
Hémicryptophyte.
Aspects des populations sociabilité :
En général, V. persicifolia ne forme pas de vastes populations.
Caractères écologiques :
Landes et prairies humides.
Habitats concernés :
Prairies sur sols humides, soumises aux inondations (Cnidion dubii) et prairies humides sur sols pauvres en nutriments, non fertilisées et soumises à une fluctuation du niveau de l’eau (Molinion caeruleae).
Répartition géographique :
Toute l’Europe jusqu’en Oural.
En France, espèce présente mais rare en Alsace, et çà et là dans l’est (Bourgogne, Champagne-Ardenne) ainsi qu’en région Rhône-Alpes.
Dans le territoire d’agrément du CBNBP, V. persicifolia a été observé en Puisaye (Yonne), ainsi que très ponctuellement dans le sud des Ardennes et l’Aube.
Etat des populations :
Espèce rare et strictement localisée.
Menaces potentielles :
Les menaces principales sont celles qui pèsent sur son habitat : altération du régime hydrologique, modification d’usage des prairies (retournement, intensification) et abandon des pratiques de fauche.
Bibliographie :
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