Citation de cette fiche : A. LOMBARD,
octobre 2001. Thlaspi arvense L., 1753. In Muséum national
d'Histoire naturelle [Ed]. 2006. Conservatoire botanique
national du Bassin parisien, site Web. http://www.mnhn.fr/cbnbp.
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© MNHN-CBNBP O. NAWROT
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Caractères diagnostiques :
Plante annuelle ou bisannuelle, de 10 à 30 cm de hauteur, entièrement glabre ou à poils tous simples, à tige dressée, anguleuse, à odeur d'ail au froissement ; feuilles oblongues, sinuées-dentées ; feuilles radicales obovales ou lancéolées, rétrécies à la base en pétiole ; les caulinaires oblongues, embrassantes, à oreillettes étroites.
Inflorescence en grappe lâche ; petites fleurs blanches ; pétales de plus de 3 mm de longueur, mesurant le double des sépales. Fruit = silicule plate, presque circulaire de 1 à 1,5 cm de largeur, entourée d'ailes larges à échancrure profonde. Graines noires, au nombre de 3 à 6 par loge, ornées de stries concentriques.
Floraison de mai à septembre.
Confusions possibles :
La grande taille et la forme de la silicule est caractéristique chez cette espèce.
Caractères biologiques :
Thérophyte à germination hivernale.
Aspects des populations sociabilité :
Les populations sont souvent instables.
Caractères écologiques :
Au sein des cultures et des décombres, préférant les sols argilo-calcaires ou limoneux. S'élève jusqu'à 1200 m.
Habitats concernés :
Végétation compagne des moissons sur limons (Scleranthion annui), végétation compagne des cultures sarclées sur sol sablo-humifère (Panico crus-gallii-Setarion viridis), végétation compagne des vignes et des cultures arbustives (Muscaro racemosi-Allion vinealis).
Répartition géographique :
C'est une espèce présence dans toute la zone tempérée et subarctique de l'hémisphère boréal.
Thlaspi arvense est répartie dans presque toute la France, mais de façon inégale ; elle est rare dans le sud-ouest et le midi et est absente de la Corse.
Etat des populations :
C'est une espèce à comportement instable, globalement en régression.
Menaces potentielles :
En régression, surtout dans les cultures où elle est victime de l'utilisation de désherbants.
Bibliographie :
- ABBAYES (des) H., CLAUSTRES G., CORILLION R., DUPONT P., 1971. Flore et végétation du Massif armoricain - Tome 1 : flore vasculaire. Presses Universitaires de Bretagne, Saint-Brieuc. LXXV + 1226 p.
- ABOUCAYA A., JAUZEIN P., VINCIGUERRA L., VIREVAIRE M., 2000. Plan national d'action pour la conservation des plantes messicoles. Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement - Conservatoire botanique national méditerranéen de Porquerolles, Conservatoire botanique national de Gap-Charance, Conservatoire botanique national du bassin parisien.
- BONNIER G., réédition 1990. La grande flore en couleurs de Gaston Bonnier. France, Suisse, Belgique et pays voisins. 4 tomes. Editions Belin, Paris. 1401 p.
- JAUZEIN P., 1995. Flore des champs cultivés. INRA Editions/SOPRA, Paris et Vélizy-Villacoublay. 898 p.
- LAMBINON J., DELVOSALLE L., DUVIGNEAUD J., 1973, cinquième édition 2004. Nouvelle flore de la Belgique, du Grand-Duché du Luxembourg, du nord de la France et des régions voisines. Editions du Patrimoine du Jardin botanique national de Belgique, Meise. CXXX + 1167 p.
- NETIEN G., 1993. Flore Lyonnaise. Société Linéenne de Lyon. 623 p.