Conserver les espèces dans leur habitat naturelLa mission de conservation des espèces dans leur habitat (conservation in situ) s'impose comme la seule méthode envisageable à long terme pour pallier la disparition des espèces ou la raréfaction de leurs populations. La gestion écologique comme outil de restauration de populations pérennes.
Cette gestion s'impose très souvent dans le cas des milieux ouverts soumis à des risques de fermeture par l'évolution naturelle des communautés végétales, ainsi que dans le cas des milieux humides pour la restauration des fonctionnalités hydriques du système. La transplantation de populations : une solution d'urgence aux conflits de politiques.Quand politiques de protection de la nature et d'aménagement du territoire s'opposent, la transplantation de populations est une solution envisageable pour préserver la biodiversité. La transplantation est aussi utilisée quant il s'agit de contraintes sécuritaires dans des chantiers relevant du code des ICPE (carrières d'extraction de granulats par exemple), dans le cas d'installations d'intérêt public et, globalement, dans tous les cas oò la présence d'espèces végétales protégées ne doit pas empêcher la réalisation de travaux indispensables pour l'intérêt public. Le renforcement de populations : freiner une chute dangereuse des effectifs dans les populations naturelles.
Une des causes principales de disparition des espèces est, sous l'effet d'autres causes biotiques ou abiotiques, le franchissement dans les populations d'un seuil d'effectif en deçà duquel la spirale d'extinction s'accélère et conduit irrémédiablement à la disparition de la population et menace la survie de l'espèce. La réintroduction de populations.
Toujours difficile à mettre en place, la réintroduction des populations est menée quand l'intérêt patrimonial est exceptionnel et que le site bénéficie d'une stabilité foncière à long terme. |